Revenant sur certains épisodes douloureux de son enfance, l'auteur livre le récit poignant d'une jeunesse difficile. Délaissé par une mère anéantie par l'échec de son mariage, emmurée dans un syndrome de Diogène, il doit composer avec l'angoisse, la solitude et le manque d'amour. Il explore la souffrance psychique de cette figure maternelle à travers une double narration.
Entourées par le fracas des bombes, Marie et Clémence, deux soeurs, trouvent une espérance dans la mélodie de violoncelle qui s'échappe de l'atelier du luthier à l'étage supérieur. Clémence quitte son lieu de vie pour fuir la violence. Marie trouve l'amour et la solidarité auprès de Sarah, avec laquelle elle rejoint finalement Clémence dans l'espoir d'un monde meilleur.